il a concentré toujours plus ses attaques sur la présidente du
Front national. Car si Jean-Luc Mélenchon destine son discours en
priorité à la « classe ouvrière », l’électorat populaire ne lui
semble pas vraiment acquis. Certes, son succès médiatique lui a
permis de passer de 5 % à 8 % en moyenne des intentions de vote en
quelques semaines. Mais cela reste deux fois moins que Marine Le
Pen, qui, selon les enquêtes d’opinion, capterait comme son père de
30 à 40 % des voix des ouvriers. Le 18 janvier, il avait qualifié
la candidate du FN de « semi-démente ». « Cette femme est une
imposture », a-t-il renchéri à Besançon, s’en prenant surtout à la
politique de lutte contre l’immigration du parti d’extrême droite.