Lien | N.Arthaud | J.Cheminade | P.Poutou | N.Sarkozy | N.Dupont-Aignan | M.Le Pen | J-L.Mélenchon | F.Hollande | E.Joly | F.Bayrou |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dépenses publiques | - Renforcement des services publics et mise en place de nouveaux
dédiés à « la construction de logements » ou à « l’aide aux
personnes âgées ». - Annulation de la dette publique | - Dette : réquisitionner la Banque de France et lui rendre la
possibilité de monétiser la dette - Imprimer le nouveau « franc polytechnique » | - Annulation de la dette | - Règle d’or budgétaire instaurant un maximum de 3% de déficit
budgétaire - Déficit public ramené à 0% en 2016, 0,5% en 2017 - 75 milliards d'euros d'économies sur les dépenses | - « Redéployer » les effectifs de la fonction publique et
d’instaurer des contrats d’objectifs par ministère. - Possibilité pour la Banque de France de monétiser la dette publique. | - Réduire la dette de 50% d’ici à 2025 - Permettre à la Banque de France d’emprunter à taux très bas à hauteur de 100 milliards d’euros par an pour rembourser les créanciers privés - Réduction drastique des dépenses « inutiles » comme les niches fiscales, la décentralisation, ou « le poids de l’immigration » | - Dette publique payée par la taxation des gros revenus - Doublement du budget public de la recherche dans la législature -1 % du PIB consacré à l’art, à la culture et à la création | - Limiter le déficit à 3% du PIB en 2013 et atteindre l'équilibre
en fin de mandat - Suppression des niches fiscales pour dégager 29 milliards d'euros | - Contre les politiques d’austérité - Réduction du déficit de 1 point de PIB par an, soit 20 milliards - Ramener le déficit public sous la barre des 3% d’ici à 2014, 2,4% en 2015 | - Atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 avec une baisse des
dépenses de 50 milliards et une hausse des recettes du même
montant - Inscription de la « règle d’or » de discipline budgétaire dans la Constitution - « Coup de rabot » sur les niches fiscales et suppression des "niches non fondées" comme l’exonération de l’impôt sur le revenu des heures supplémentaires ou "niche Copé". - Hausse "modérée" de la TVA affectée à la réduction du déficit budgétaire* - Réformer l’impôt sur le revenu. |
Europe | - « Unification réelle de l’Europe » avec la mise en place des Etats-Unis socialistes d’Europe | - Passer de l’euro unique à des euros nationaux - Organisation d’une procédure coordonnée de défaut des Etats sur leur dette publique en séparant les dettes légitimes des dettes illégitimes | - Démantèlement des institutions actuelles pour une « Europe des peuples » | - “Buy european act“ : les entreprises produisant en Europe doivent
être privilégiées par les Etats. - Révision possible des accords de Schengen | - Réforme de l’ensemble des traités européens, pour bâtir une
nouvelle Europe des Etats. - Sortie de « l’euro cher » pour passer à un « euro-franc », une monnaie nationale intégrée à un nouveau système monétaire européen. | - Retour à l’Etat nation : loi française supérieure au droit
européen - Référendum sur la sortie de l’euro - Renégociation des traités européens - « Small business act » français pour donner priorité aux PME/PMI dans l’attribution des marchés publics - Restauration des droits de douanes aux frontières pour les produits importés | - Création d’un Fonds européen de développement social, écologique
et solidaire - Nouveau traité européen - Refonte des statuts et missions de la BCE - Nouvelle PAC, objectif de souveraineté alimentaire | - Pacte de croissance européen - Nouveau traité franco-allemand - Directive européenne sur la protection des services publics - Euro-obligations - "Nouvel ordre monétaire international" : parité "plus équilibrée" de l'euro vis-à -vis du dollars américain et du yuan chinois - La BCE devra prêter directement aux Etats - Taxe sur les transactions financières | - Nouvelle Constitution européenne pour davantage de
fédéralisme - Le Pacte de stabilité remplacé par un « Pacte de développement écologique et social » - Eurobons | - Election d’un président européen au suffrage universel. - Lutter contre le "lobby bancaire" - Taxe sur les transactions financières internationales - Favorable à l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE) et aux euro-obligations |
Banques et finances | - Expropriation de tous les banquiers, sans indemnités ni
rachat - Nationalisation intégrale du système bancaire - Création d'une banque publique contrôlée par la population - Lever du secret industriel et bancaire - Expropriation des évadés fiscaux | - Introduire une loi Glass-Steagall pour séparer banques de dépôt
et de crédit des banques d’affaires - Interdiction de vendre ou d’acheter tout produit dérivé "virtuel" - Remise en cause de la cotation en continu sur les marchés financiers | - Nationalisation des banques. - Arrêt du recours des Etats aux marchés financiers, interdiction des mécanismes spéculatifs. | - Extension du système de « faillite civile » en cas de
surendettement, comme en Alsace - Taxe de 0,1% sur les achats d’actions et sur une catégorie de Credit defaut swap (CDS) | - « Mettre au pas les spéculateurs », en instaurant une taxe de 0,1% sur les transactions financières « avec les Etats européens volontaires ». | - Taxe sur les transactions financières | - Création d’un pôle public financier transformant les critères du
crédit - Séparation des banques de dépôt et des banques d’affaire - Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux - Interdiction pour les agences de notation de noter les Etats - Taxe sur les revenus financiers | - Séparation des banques de dépôt et d’investissement - Interdiction pour les établissements français d'exercer dans les paradis fiscaux - Suppression des stock-options sauf pour les entreprises naissantes - Création d'une agence de notation européenne - Encadrement des bonus - Taxe sur les bénéfices des banques (augmentation de 15% de leur imposition) - Taxe sur les bénéfices des banques (augmentation de 15% de leur imposition) - Rémunération du livret A supérieure à l'inflation - Plafonnement du coût des services bancaires | - Taxe sur les transactions financières au niveau européen - Retrait des licences aux banques françaises qui opèrent dans les paradis fiscaux - Abolition du secret bancaire - Garantie publique de 100.000 euros par tête réservée aux banques qui ne spéculent pas | - "Moraliser" et introduire de la "transparence" dans ces
secteurs. - Pénalisation des banques qui ont recours aux paradis fiscaux. - Etude du projet de séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires, et améliorer la transparence entre les banques. |
Fiscalité | - Suppression de la TVA « et de toutes les taxes indirectes qui
l’accompagnent » - Imposition plus forte des revenus du capital, « jusqu’à 100% sur les revenus du capital issus de l’exploitation d’autrui. » - Fiscalité incitative sur les « comportements pollueurs » | - Fusion de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale
généralisée (CSG) - TVA sociale à taux variable selon les produits - Tout ménage pourra transmettre 180.000 en une fois, sans impôt, à chacun de ses enfants | - Suppression de toutes les niches fiscales et sociales. - Taxation à 100% des revenus supérieurs à 260.000 euros annuels. - Taxer le capital comme le travail. - Suppression du quotient familial. | - Pas plus de 8 milliards d’euros de hausses d’impôts - Taxe sur les géants du net - Les expatriés devront payer autant que ce qu’ils auraient du payer en France - TVA sociale de + de 1,6 point, taux normal de la TVA à 21,2% | - Recourir systématiquement au prélèvement de l’impôt à la
source. - Instauration d’une nouvelle tranche de 50% sur l’impôt sur le revenu, qui concernera les revenus supérieurs à 300.000 euros par an. - Exclusion de la résidence principale du calcul de l’impôt sur la fortune (ISF). - Pour lutter contre l’évasion fiscale, il instaurera un « impôt de citoyenneté » destiné à chaque Français résidant à l’étranger. | - Création de nouvelles tranches intermédiaires pour l’impôt sur le
revenu, dernière tranche à 46% - Taxe d’habitation intégrée à l’impôt sur le revenu - ISF et taxe foncière fusionnés en un « impôt progressif unique sur le patrimoine » -TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, TVA majorée pour les produits de luxe | - Suppression du bouclier fiscal, augmentation de l’ISF et de
l’impôt sur les revenus du capital - Taux de 100% pour les revenus supérieurs à 360.000 euros - Taxation des revenus financiers des entreprises - Création de 9 nouvelles tranches d’impôts | - Fusion de la contribution sociale généralisée (CSG) et de l'impôt
sur le revenu - Taxe sur les revenus du capital - Tranche de 45% pour les revenus supérieurs à 150.000 euros - Abattement sur les successions ramené à 100.000 euros par enfant - Plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros de réduction d'impôt par an - 75% d'imposition pour les personnes ayant un revenu supérieur à 1 million d'euro par mois - Rétablissement des anciens barèmes de l'Impôt sur la fortune, avec un seuil à 800.000 euros et six tranches de prélèvement avec des taux allant de 0,55 à 1,80 euros - Taxation des exilés fiscaux (Suisse, Luxembourg, Belgique) | - Lutte contre la fraude fiscale des entreprises, qui ferait perdre
à l’Etat 30 à 40 milliards d’euros par an - « Contribution climat-énergie » - Réforme de l’impôt sur le revenu prélevé à la source et individualisé - Ajout de deux tranches d’imposition : taux de 60% au-delà de 100.000 euros, 70% au-delà de 500.000 euros - Remplacement du quotient familial pour un crédit d’impôt forfaitaire | - Passage de la tranche d’imposition de 41% à 45%, - Création d’une tranche à 50% pour les revenus supérieurs à 250.000 euros par part. - L’impôt sur la fortune (ISF) deviendra la "Contribution de solidarité sur le patrimoine" (CSP). - Pour tout patrimoine au-dessus de 1 million d’euros, un revenu théorique de 1% sera intégré dans la base de l’impôt sur le revenu. - Création d’une Haute autorité de lutte contre la fraude fiscale et sociale, composée de magistrats, pour lutter contre toutes les formes de fraudes |
PME, Entreprises et Industrie | - Fin de toutes les exonérations et allègements de cotisations
patronales - Réquisition par l’Etat des entreprises menacées de fermeture - Réduction des profits versés aux actionnaires | - Modulation du crédit impôt-recherche pour favoriser les PME - Impôt sur les sociétés ramené à 30% avec un taux réduit de décollage de 18% | - Taxation des bénéfices des entreprises à 50% | - Réserver une part des marchés publics aux PME - Oseo (la banque publique de soutien aux PME) avancera le crédit d'impôt recherche aux PME avec des prêt à taux zéro. - Poursuite de l’exploitation des centrales nucléaires | - Création d’un grand ministère de l’Economie, de l’Entreprise et
du Travail - Création de la carte d’identité numérique de l’entreprise, centralisation des données - Simplification des bulletins de salaires - Réforme de l’impôt sur les sociétés - Banque publique de financement des PME/PMI | - Modulation des aides publiques en fonction de normes écologiques
et sociales - Augmentation des cotisations patronales pour financer, entre autres, les retraites - Suppression des exonérations de cotisations patronales | - Création d'une Banque publique d'investissement avec des fonds
régionaux pour les PME - 5 milliards d'euros dévolus aux PME - Guichet unique par région pour les TPE, artisans, commerçants - Simplification du crédit impôt recherche - Incitations fiscales à la relocalisation pour les grandes entreprises - Trois taux d’imposition différents sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les PME, 15% pour les TPE. - Fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, sauf pour les TPE - Augmentation des cotisations chômage pour les entreprises qui abusent des emplois précaires - Encadrement des stages | - Lutte contre la fraude fiscale des entreprises, qui ferait perdre
à l’Etat 30 à 40 milliards d’euros par an - « Pacte pour les PME » : soutien aux entreprises qui soutiennent la transition écologique - Impôt plancher sur les sociétés pour les multinationales de droit français (17% de leur bénéfice brut) - Suppression de l’exonération des heures supplémentaires | - Banques mixtes décentralisées de soutien aux PME avec les
collectivités locales - Création d’un crédit impôt innovation pour aider les PME innovantes | |
Emploi | - Interdiction des licenciements - Répartition du travail entre tous (un bras, un travail), avec maintien du salaire - Puiser dans les profits actuels et passés de la bourgeoisie pour maintenir les emplois et les salaires en temps de crise. | - Doublement du nombre d’inspecteurs du travail et 150 nouveau postes par an pour la médecine du travail | - Semaine de 32 heures sans perte de salaire. - Nationalisation de toutes les formations professionnelles. - Recruter massivement dans la fonction publique. - Interdiction des licenciements. | - Exonérer totalement de charges patronales les entreprises
embauchant des chômeurs de plus de 55 ans en CDI ou en CDD d'au
moins six mois. - Référendum sur le chômage - Allocations chômages dégressives dans le temps | - Remettre en place ou de renforcer les droits de douane et les
quotas. - Création d’un label « made in France » - Effort de recherche porté à 3% du PIB | - Préférence nationale à l’embauche - Réindustrialisation de la France - Réserver une embauche sur trois aux plus de 45 ans dans le public | - Rétablissement des 35 heures - Titularisation des 800.000 précaires de la fonction publique - Refonte du Code du travail pour abolir la précarité et établir l’égalité femmes-hommes - 5% d’intérimaires et de CDD maximum au sein des grandes entreprises, 10% pour les PME - Interdiction des licenciements boursiers | - Création de 500.000 « contrats de génération » : allègement de
charges pendant 3 ans pour une entreprise qui embauche un jeune si
elle maintient l’emploi d’un senior en parallèle - Création de 150.000 emplois d'avenir, en priorité dans les quartiers populaires - Privilégier les chômeurs et les moins diplômés pour la formation professionnelle | - Création de 541.000 emplois en 5 ans grâce à la transformation
écologique de l’économie - Renforcement des moyens de Pôle emploi | - Simplification des contraintes administratives et fiscales des
entreprises - Engager une réflexion pour réduire les cotisations assises sur le travail - L'exonération de charges patronales pendant deux ans pour les entreprises de moins de 50 salariés qui embauchent un jeune en CDI ou un chômeur |
Education - Recherche | - Recruter et former correctement les enseignants | - Classes de 15 à 25 personnes maximum - Dispositif spécial pour les enfants en difficulté dans le primaire : classe réduite, travaux en petits groupes, tutorat ou suivi personnalisé | - Refus des écoles « privatisées » (écoles privées,
religieuses…) - Maintien de la carte scolaire, école commune sans sélection ni orientation jusqu’à 18 ans - Rétablissement de tous les postes supprimés depuis 2007 - Titularisation immédiate de tous les précaires, embauche de 100.000 personnels | - Arrêter le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à
la retraite dans le primaire - Possibilité pour les enseignants de travailler 26 heures par semaine (contre 18h) - Création de 20.000 places supplémentaires en internat d’excellence | - Dédoublement des classes de CP - Retour à la semaine de quatre jours et demi dans les classes de primaire - Augmentation du nombre des heures de cours de français | - Réforme du primaire, augmentation des heures d’enseignement des
fondamentaux (français, mathématiques) - Stop au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans l’enseignement - Création d’un service public de l’enseignement supérieur - Regroupement des universités en pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) | - Fonds nationaux et régionaux de formation professionnelle - Pôles publics de l’industrie régionaux pour rassembler les acteurs publics et privés de la recherche - Rétablissement de tous les postes supprimés depuis 2007 dans l’enseignement - Réforme de la formation des enseignants - Abrogation de la loi LRU - Augmentation des bourses d’études | - 60.000 postes supplémentaires dans l'Education nationale - Multiplication des passerelles entre les filières universitaires - Réforme de la loi LRU pour renforcer l'autonomie des université - Création d'une allocation d'étude et de formation sous condition de ressources | - 20.000 postes d’enseignants et cadres éducatifs - Carte scolaire qui favorise au maximum la mixité sociale - Nouveau système d’évaluation remplaçant les notes - Remplacement de la loi sur l’autonomie des universités (LRU) - Abaissement des frais d’inscription à l’université | - Individualisation de l’enseignement, sortie du “collège
unique” - Plus d'autonomie aux directeurs d'établissement - Allègement de la journée de travail et réduction du nombre d'élèves par classe si nécessaire (mais à effectifs constants) |
Pouvoir d’achat | - SMIC à 1700 euros nets - Indexation de tous les salaires sur les prix - Perception du salaire jusqu’à la mort - Augmentation des allocations chômage et des minimas sociaux | - Revalorisation du SMIC à 1700 euros en trois hausses successives sur deux ans | - SMIC à 1700 euros nets par mois, augmentation de tous les
salaires de 300 euros nets - Maintien du salaire antérieur pendant la recherche d’emploi - Versement de l’allocation familiale dès le premier enfant pour tous les parents - Revalorisation des allocations familiales au niveau du SMIC - Suppression de la TVA sur les « produits essentiels à l’existence » | - Hausse du salaire net de 840 euros par an pour ceux gagnant entre
1000 et 1400 euros via l’intégration de la prime pour
l’emploi - Fusion de la prime pour l’emploi et du RSA - Limitation du cumul des revenus sociaux à 75% du SMIC | - Instauration d'un salaire maximum de 36 fois le SMIC dans les entreprises dans lesquelles l'Etat a une participation | - Augmentation des salaires de 200 euros jusqu’à 1,4 fois le
SMIC - Réglementation des tarifs de l’électricité et du gaz - Tarifs « plafonds » pour tous les opérateurs de transports publics locaux - TIPP abaissée de 20% en cas d’envolée des prix du carburant, compensée par une surtaxe des superprofits dans grands groupes pétroliers et gaziers | - SMIC à 1.700 euros brut par mois pour 35 heures - Revenu maximum fixé à 360.000 euros par an, - Ecart maximal de salaire de 1 à 20 dans toutes les entreprises - Minimas sociaux indexés sur le SMIC - Allocation autonomie jeunesse | - Augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scolaire - Quotient familial : abaissement du plafond pour les ménages les plus aisés - Nouvelle tarification de l'eau, du gaz et de l'électricité - Prix de l'essence bloqués pendant 3 mois si la hausse continue, en limitant les marges des distributeurs - Suppression de la TVA Sociale et rétablissement du taux à 19,6% | - Revalorisation les minimas sociaux de 50% en 5 ans - Revenu minimum de 600 euros pour les jeunes en difficulté d’insertion | |
Retraite | - Retour à l’âge légal de 60 ans avec 37,5 annuités de cotisations
pour une retraite à taux plein - Remplacer le système par répartition par un impôt sur le patronat - Minimum vieillesse au niveau du SMIC | - Revalorisation immédiate des retraites avec instauration d’un
plancher minimum équivalant progressivement au SMIC - Revalorisation des retraites en fonction des salaires et si ceux-ci baissent ou sont bloqués, en fonction d’un indice des prix - Prise en compte uniquement du critère des 41,5 ans de cotisations pour que les travailleurs « précoces » puissent partir à la retraite avant l’âge légal maintenu à 62 ans. - Rejet définitif du système de capitalisation des retraites | - Retraite à 60 ans à taux plein, 55 ans pour les travaux pénibles,
37,5 annuités de cotisation à la place de 41,5. - Calcul de la pension sur les 10 meilleures années de salaires - Montant des retraites à 1500 euros minimum - Financement par une taxe sur les revenus du capital | - Minimum vieillesse pour les étrangers réservé à ceux qui ont
cotisé 5 ans et vécu 10 ans en France - Retraites payées le 1er du mois et non le 8 | - Maintien de la réforme de 2010 et mise en place d’un système de points | - Départ à 60 ans avec 40 années de cotisation - Abaissement de l’âge de la retraite pour les mères avec au moins trois enfants ou un enfant handicapé | - Retraite à 60 ans à taux plein - Revalorisation des montants (75% du dernier salaire) - Pas de retraite en dessous du SMIC | - Départ à 60 ans pour les personnes ayant cotisé 41,5
années. - Prise en compte de la pénibilité du montant des pensions et de l'évolution des recettes - Relèvement de 0,1 point par an des cotisations salariales et patronales | - Retour à la retraite à 60 ans à taux plein sans conditions - Majoration pour les femmes par enfant à charge | - Instauration d’un "régime de retraite par points" - Prise en compte de "la pénibilité du travail et de la "situation des femmes". |
Santé | - Prise en charge à 100 % des dépenses de santé - Suppression du forfait hospitalier et des franchises médicales - Embauche massive de personnel médical | - Retour au taux originel de remboursement des soins (80% pour les
soins courants) - Meilleure coordination entre la médecine en ville et l’hopital pour désengorger le service des urgences - Augmentation des moyens dévolus aux unités de soins palliatifs pour éviter des "tendances pernicieuses" à opter pour l’euthanasie | - Tous les soins remboursés à 100% par la Sécurité sociale, y
compris la contraception - Interdiction des dépassements d’honoraires - Mutuelles de santé remplacées par des mutuelles intégrées à la Sécurité sociale - Création de 120.000 emplois dans les hôpitaux publics - Fin du numerus clausus, obligation pour un médecin de travailler quelques années dans les zones désertées | - Désengorger les services d'urgences hospitalières en créant
systématiquement "une maison avec des médecins libéraux" - Survalorisation des honoraires de médecins s’installant dans les déserts médicaux - « Carte sociale sécurisée » biométrique - Création de 750 maisons de santé pluridisciplinaires | - Déremboursement des médicaments inutiles - Encadrement strict de la couverture médicale universelle (CMU) et de l’aide médicale d’Etat | - Délai de carence d’un an de résidence en France avant de
bénéficier de la Sécurité sociale - Médicaments remboursés par la Sécurité sociale vendus au détail - Suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME) - Lutte contre la fraude (carte vitale biométrique, lutte contre les arrêts maladie « de complaisance ») - Gel du montant du forfait hospitalier | - Remboursement à 100 % des dépenses de santé - Abrogation de la réforme hospitalière, réintroduction des élections paritaires dans les caisses de gestion de la Sécurité sociale - Création d’un pôle public du médicament - Suppression du numerus clausus en médecine | - Réforme de la tarification hospitalière - Création de pôles de santé pour lutter contre les déserts médicaux - Augmentation de la rémunération forfaitaire des médecins généralistes - Encadrement des dépassements d'honoraires - Baisse des prix des médicaments - Suppression du droit d'entrée dans le dispositif d'aide médicale d'Etat, introduit en 2011 | - 1% du budget de la santé dédié à la politique de prévention - Création de « maisons de la santé et de l’autonomie » en milieu rural et déserts médicaux - possibilité de « mourir dans la dignité » | - Mise en place d’un "bouclier santé" pour "couvrir les personnes
qui sortent des minimas sociaux et qui ne sont pas prises en charge
par la Couverture maladie universelle" (CMU). - Lutter contre les déserts médicaux en instaurant des services médicaux de proximité. - Modification en profondeur la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST) - Révision de la formation des médecins |
Logement | - Construction de 500 000 logements sociaux par an « à prix
coûtants et sans générer de profit privé » - Fin des expulsions locatives et gel des loyers - Réquisition « parmi les 2,3 millions de logements vides », de ceux immédiatement habitables | - Construction d’au moins 150.000 à 200.000 logements sociaux par
an et réhabilitation de 500.000 autres - Ultimatum de 6 mois aux bailleurs qui ne mettent pas à disposition des gens qui en ont besoin leurs logements sociaux vides - Mise en place d’un « bouclier logement » visant à limiter la part des dépenses de logement à 20% du revenu - Forte pénalisation des maires ne respectant pas les 20% de logements sociaux et passage rapide à une exigence de 25%. Les communes n’atteignant pas 10% pourront être destituées de tout permis de construire. | - Revalorisation des allocations pour le logement - Sanction d’inéligibilité pour les maires n’appliquant pas la loi sur les logements sociaux - Construction d’au moins 220.000 logements étudiants - Réquisition des 2 millions de bureaux et logements inoccupés | - Diviser "par deux" les droits de mutation perçus par les notaires
pour le compte de l'Etat et des collectivités locales à chaque
changement de propriétaire d'un logement. | - Atteindre 2 millions de ménages propriétaires en cinq ans via la
vente d'une partie des logements HLM à leurs locataires - Encadrement des loyers | - Préférence nationale pour les logements sociaux - « Chèque premier logement », crédit d’impôt pour les jeunes primo-accédants à la propriété | - Construction de 200.000 logements sociaux par an pendant 5
ans - Blocage des loyers - Plan de mobilisation des logements vides | - Encadrement des loyers dans les zones où "les prix sont
excessifs" - Doublement du plafond du Livret A qui finance les constructions et rénovations de logements sociaux - Caution solidaire pour les jeunes - Construction de 2,5 millions de logements intermédiaires, sociaux et 15.000 "très sociaux" - Multiplication par 5 des sanctions pesant sur les communes qui ne proposent pas le quota obligatoire de logements sociaux (loi SRU) - Exigence en matière de construction de logement sociaux sera portée de 20% à 25% | - Construction de 500.000 logements et de 160.000 logements sociaux
à basse consommation d’énergie par an - Interdiction des expulsions locatives sans solution de relogement - Loi foncière pour enrayer l’étalement urbain - Rénovation d’un million de logements par an d’ici à 2020 au niveau « basse consommation énergie » | - Durcissement de la loi SRU qui impose 20 % de logements sociaux |
Energie | - Fiscalité « bonus/malus » sur les comportements pollueurs | - Donner la priorité à la physique nucléaire, « seule en mesure
d’assurer la création de ressources nouvelles dans le futur » - Passage rapide aux centrales de nouvelle génération à sécurité intrinsèque : réacteurs à haute température, surgénérateurs refroidis au gaz et réacteurs à sels fondus - Préparer une économie isotopique pour utiliser et traiter les déchets, et les transformer en ressources - Développer la propulsion nucléaire pour les navettes spatiale - Lancement d’une politique de transports publics ambitieuse pour désengorger les villes et diminuer fortement la pollution : promouvoir l’aérotrain, relancer le ferroutage et financer la voiture à hydrogène par des aides publiques | - Interdiction des OGM - Sortie du nucléaire à l’horizon 2022 - Recours massif aux énergies renouvelables | - Maintien et développement de l’énergie nucléaire - Taxe carbone aux frontières de l’Europe - Passer à 23% de renouvelable dans la production d’électricité d’ici à 2020 | - Sortie du nucléaire à long terme, maintien de l’EPR de
Flamanville - Remunicipalisation de l’eau - Création de 275.000 éoliennes, 5 milliards de m2 de panneaux photovoltaïques | - Création d’un pôle public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva
et Total - Taxe kilométrique sur les transports de marchandises au niveau européen - Référendum sur le nucléaire | - Taxe "climat-énergie" aux frontières de l'Europe - Plan pour permettre à 1 million de logement d'améliorer leur isolation thermique | - Sortie du nucléaire en 20 ans - 40% de l’énergie française produite par des sources renouvelables dès 2020 - 4 milliards d’euros par an dans les transports alternatifs à la voiture et au camion | - Maintien du nucléaire mais organisation d'un débat national pour
le long terme - Conforter l’indépendance de l’Agence de sureté nucléaire en intégrant des experts européens et en donnant aux citoyens la possibilité de poser des questions avec obligation de réponse - Augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique - Créer un consortium européen de l’énergie renouvelable, à l’image d’EADS | |
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