Une pollinisation réciproque entre science, société et cultures
par un financement public de la recherche et de l’innovation
ambitieux, mieux ciblé et mieux évalué, l’émergence d’une
démocratie scientifique, le partage des biens communs et la
protection des droits des internautes
Des services publics associant les usager-es : Dégagés des
contraintes du profit, les services publics contribuent à la
fondation d’une société écologique, juste, solidaire,
redistributive, garante des libertés publiques. Ils doivent
associer la population, les personnels et les élu-es à leur
gestion. Des services publics de l’énergie, de l’eau, des
transports, des télécommunications, de la Poste, du logement, du
crédit, de l’emploi, etc. sont à (re)construire. Il faut stopper
le démantèlement des services publics de la petite enfance,
l'Éducation, la Recherche, la justice et la santé et les
améliorer. Il faut développer l’économie sociale et solidaire en
complément des services de l’Etat et des collectivités
publiques.
Pour la Culture, il faut notamment défendre les langues
régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine
immatériel, pérenniser l’emploi culturel, et innover dans les
dispositifs de l’intermittence.
Pour réduire les inégalités par un système fiscal plus juste,
mondialement transparent, et une protection sociale consolidée qui
réponde mieux aux aspirations de chacune. Dans ce cadre, les
revenus indécents seront limités vers le haut par un revenu
maximum, vers le bas par un revenu universel,
inconditionnel pour permettre à tous et toutes de vivre dignement.
La valeur ajoutée sera redistribuée plus équitablement entre
salariés et actionnaires et contribuera, par la suppression des
flux illicites des paradis fiscaux, à un meilleur partage mondial
des ressources de développement.
Pour assurer la transformation écologique de l’économie: Nous
favoriserons la relocalisation de l’activité,
appliquerons une éco-fiscalité qui intègre une
contribution climat-énergie efficiente et redistributive. Cette
nouvelle fiscalité dictera des normes d’accès au
marché qui éliminent progressivement les produits les plus
nocifs et permettra de lutter contre l'omniprésence publicitaire,
l'incitation au gaspillage et l'obsolescence programmée des
produits.
Une politique nationale de santé environnementale privilégiera
la réduction des risques et le principe de précaution à la source
par un contrôle strict des produits chimiques, la
réduction des pesticides, la sortie progressive de
l’incinération en lui préférant la réduction des déchets à la
source et le recyclage, ou encore la stricte limitation des
pollutions électromagnétique
Assurer le droit de toutes et de tous à la santé implique de
mettre la lutte contre les inégalités sociales face à la mort et la
durée de vie au cœur de la politique de santé. Nous devons opérer
une mutation profonde permettant de passer d’un système médical à
un système de santé, et, dans cet objectif, décentraliser la
politique des soins et instaurer une nouvelle démocratie
sanitaire. L’égalité d’accès aux soins et une véritable
couverture médicale universelle pour tous et toutes, doit être
garantie. Enfin, notre système, prioritairement orienté vers le
curatif, doit devenir un système global de santé.
Nous mettrons en place une politique de santé environnementale
et de renforcement de la santé au travail, une politique
d’éducation et de promotion de la santé. Nous accorderons un rôle
plus important à la prévention en direction à la fois de la
population générale et des groupes les plus vulnérables. Nous
veillerons au renforcement des droits à la santé procréative (en
particulier l’avortement et la contraception) et à l’évaluation
rigoureuse des innovations - y compris dans le domaine des
médecines dites non conventionnelles.
Nous assurerons la défense et la modernisation de l’hôpital
public, la reconnaissance du rôle de la médecine générale dans
les soins primaires et le suivi des patient-es, ainsi qu’une place
plus importante accordée aux usager-es dans la gestion des soins et
de la politique de santé.
Nous lutterons pour la reconnaissance du droit à mourir dans la
dignité
Une Europe fédérale, démocratique et citoyenne pour relancer le
rêve européen, grâce à de nouvelles institutions, aux compétences
élargies, véritablement fédérales, élaborée par une Constituante
permettant l’expression d’une véritable citoyenneté européenne,
ainsi que la relance des discussions en vue de l'adhésion de la
Turquie et des pays de l'ex-Yougoslavie.
Une démocratie renouvelée passe par l’instauration d’une
VIème République parlementaire. Celle-ci se fera par le
biais de l’élection d’une assemblée constituante, sera régionalisée
et fédérale (fédéralisme différencié de Régions), s’appuiera sur
des systèmes électoraux proportionnels ou préférentiels
garantissant la parité et l'accession des femmes à des
postes décisionnaires. Elle mettra en place l’élection au suffrage
direct des élu-es intercommunaux/ales, ouvrira le droit de vote
aux résident-es étranger-es, rendra le référendum
d’initiative populaire possible et assurera le renforcement des
contre-pouvoirs. Le non-cumul des mandats, y compris dans le
temps, ainsi qu’un un véritable statut de l’élu-e permettra
d’ouvrir la participation politique à tous et toutes
Des citoyen-nes acteurs et actrices de la construction des
politiques publiques et de la transformation écologique et sociale
: Nous soutiendrons l’éducation populaire, les coopératives
d’habitant-es. Nous mènerons une politique en direction des
quartiers populaires qui s’appuie massivement sur l’expérimentation
citoyenne, notamment des jeunes. Nous aurons une politique
d’ouverture de débats et de consultations publics sur les grands
enjeux civilisationnels et sociétaux.
Nous régulariserons les sans-papiers, permettrons l'unification
du titre de séjour renouvelable de plein droit et adopterons une
politique ouverte de visas
Nous permettrons l’ouverture du mariage aux couples de même
sexe et la reconnaissance légale de l’homoparentalité.
Nous simplifierons les modalités de transition pour les personnes
trans et assurerons l'égalité des droits (sociaux, civils et
civiques) de tou-tes les habitant-es pour mettre en œuvre la
citoyenneté de résidence.
Pour la Culture, il faut notamment défendre les langues
régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine
immatériel, pérenniser l’emploi culturel, et innover dans les
dispositifs de l’intermittence.
Une pollinisation réciproque entre science, société et cultures
par un financement public de la recherche et de l’innovation
ambitieux, mieux ciblé et mieux évalué, l’émergence d’une
démocratie scientifique, le partage des biens communs et la
protection des droits des internautes
Des services publics associant les usager-es : Dégagés des
contraintes du profit, les services publics contribuent à la
fondation d’une société écologique, juste, solidaire,
redistributive, garante des libertés publiques. Ils doivent
associer la population, les personnels et les élu-es à leur
gestion. Des services publics de l’énergie, de l’eau, des
transports, des télécommunications, de la Poste, du logement, du
crédit, de l’emploi, etc. sont à (re)construire. Il faut stopper
le démantèlement des services publics de la petite enfance,
l'Éducation, la Recherche, la justice et la santé et les
améliorer. Il faut développer l’économie sociale et solidaire en
complément des services de l’Etat et des collectivités
publiques.
Une économie qui offre de travailler mieux, travailler moins,
travailler tous et toutes. Celle-ci doit permettre de reconquérir
la fierté du travail, à travers la lutte contre la précarité, le
harcèlement, les temps partiels imposés notamment aux femmes. Ce
nouveau modèle doit insuffler la création massive d’emplois, non
seulement « verts », mais liés au partage du travail, et à une
redistribution des richesses.
La reprise d’une démarche de réduction de la durée
hebdomadaire du travail.
Pour une finance internationale plus responsable et mieux régulée:
Nous interdirons les produits financiers les plus risqués et
renforcerons les contrôles, instaurerons une taxe sur les
transactions financières, réduirons les taux de rentabilité
prédateurs de la finance et développerons un pôle financier public.
Nous favoriserons la diminution de la taille des banques,
retirerons la garantie publique des dépôts aux banques qui
réalisent des activités spéculatives sur les marchés financiers et
limiterons leur accès aux marchés publics si elles sont présentes
dans les paradis fiscaux.
Une société éducatrice par une formation tout au long de la
vie suppose d’abord la création d’un véritable service public
de la petite enfance impliquant l’Etat, les collectivités et le
tissu associatif. Il faut aussi créer une “école fondamentale”,
de 6 à 16 ans, qui permette à tous les élèves de vivre une
expérience commune associant un haut niveau d’exigence culturelle
et la découverte du monde professionnel. Cela nécessite que
l’enseignement supérieur et la formation continue assument ensemble
leur rôle de démocratisation de l’accès aux savoirs, que chaque
personne ait droit à un crédit d’années de formation à
suivre tout au long de la vie, avec une garantie de
revenu.
Pour la Culture, il faut notamment défendre les langues
régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine
immatériel, pérenniser l’emploi culturel, et innover dans les
dispositifs de l’intermittence.
Une pollinisation réciproque entre science, société et cultures
par un financement public de la recherche et de l’innovation
ambitieux, mieux ciblé et mieux évalué, l’émergence d’une
démocratie scientifique, le partage des biens communs et la
protection des droits des internautes
Des services publics associant les usager-es : Dégagés des
contraintes du profit, les services publics contribuent à la
fondation d’une société écologique, juste, solidaire,
redistributive, garante des libertés publiques. Ils doivent
associer la population, les personnels et les élu-es à leur
gestion. Des services publics de l’énergie, de l’eau, des
transports, des télécommunications, de la Poste, du logement, du
crédit, de l’emploi, etc. sont à (re)construire. Il faut stopper
le démantèlement des services publics de la petite enfance,
l'Éducation, la Recherche, la justice et la santé et les
améliorer. Il faut développer l’économie sociale et solidaire en
complément des services de l’Etat et des collectivités
publiques.
Une politique nationale de santé environnementale privilégiera
la réduction des risques et le principe de précaution à la source
par un contrôle strict des produits chimiques, la
réduction des pesticides, la sortie progressive de
l’incinération en lui préférant la réduction des déchets à la
source et le recyclage, ou encore la stricte limitation des
pollutions électromagnétique
Assurer le droit de toutes et de tous à la santé implique de
mettre la lutte contre les inégalités sociales face à la mort et la
durée de vie au cœur de la politique de santé. Nous devons opérer
une mutation profonde permettant de passer d’un système médical à
un système de santé, et, dans cet objectif, décentraliser la
politique des soins et instaurer une nouvelle démocratie
sanitaire. L’égalité d’accès aux soins et une véritable
couverture médicale universelle pour tous et toutes, doit être
garantie. Enfin, notre système, prioritairement orienté vers le
curatif, doit devenir un système global de santé.
Nous mettrons en place une politique de santé environnementale
et de renforcement de la santé au travail, une politique
d’éducation et de promotion de la santé. Nous accorderons un rôle
plus important à la prévention en direction à la fois de la
population générale et des groupes les plus vulnérables. Nous
veillerons au renforcement des droits à la santé procréative (en
particulier l’avortement et la contraception) et à l’évaluation
rigoureuse des innovations - y compris dans le domaine des
médecines dites non conventionnelles.
Nous assurerons la défense et la modernisation de l’hôpital
public, la reconnaissance du rôle de la médecine générale dans
les soins primaires et le suivi des patient-es, ainsi qu’une place
plus importante accordée aux usager-es dans la gestion des soins et
de la politique de santé.
Une économie qui offre de travailler mieux, travailler moins,
travailler tous et toutes. Celle-ci doit permettre de reconquérir
la fierté du travail, à travers la lutte contre la précarité, le
harcèlement, les temps partiels imposés notamment aux femmes. Ce
nouveau modèle doit insuffler la création massive d’emplois, non
seulement « verts », mais liés au partage du travail, et à une
redistribution des richesses.
La reprise d’une démarche de réduction de la durée
hebdomadaire du travail.
Pour une finance internationale plus responsable et mieux régulée:
Nous interdirons les produits financiers les plus risqués et
renforcerons les contrôles, instaurerons une taxe sur les
transactions financières, réduirons les taux de rentabilité
prédateurs de la finance et développerons un pôle financier public.
Nous favoriserons la diminution de la taille des banques,
retirerons la garantie publique des dépôts aux banques qui
réalisent des activités spéculatives sur les marchés financiers et
limiterons leur accès aux marchés publics si elles sont présentes
dans les paradis fiscaux.
Une politique nationale de santé environnementale privilégiera
la réduction des risques et le principe de précaution à la source
par un contrôle strict des produits chimiques, la
réduction des pesticides, la sortie progressive de
l’incinération en lui préférant la réduction des déchets à la
source et le recyclage, ou encore la stricte limitation des
pollutions électromagnétique
Assurer le droit de toutes et de tous à la santé implique de
mettre la lutte contre les inégalités sociales face à la mort et la
durée de vie au cœur de la politique de santé. Nous devons opérer
une mutation profonde permettant de passer d’un système médical à
un système de santé, et, dans cet objectif, décentraliser la
politique des soins et instaurer une nouvelle démocratie
sanitaire. L’égalité d’accès aux soins et une véritable
couverture médicale universelle pour tous et toutes, doit être
garantie. Enfin, notre système, prioritairement orienté vers le
curatif, doit devenir un système global de santé.
Une économie qui offre de travailler mieux, travailler moins,
travailler tous et toutes. Celle-ci doit permettre de reconquérir
la fierté du travail, à travers la lutte contre la précarité, le
harcèlement, les temps partiels imposés notamment aux femmes. Ce
nouveau modèle doit insuffler la création massive d’emplois, non
seulement « verts », mais liés au partage du travail, et à une
redistribution des richesses.
t la reprise d’une démarche de réduction de la durée
hebdomadaire du travail.
Une mutation énergétique est impérative : Elle doit permettre
l’abandon progressif de l’utilisation des énergies fossiles, et
l’arrêt du nucléaire civil en 20 ans. Au plus tard en 2050,
la production énergétique devra reposer à 100% sur les énergies
renouvelables. Cela implique un plan national d’action pour la
sobriété et l’efficacité énergétique, la réduction des
gaspillages et de notre empreinte écologique, la prise de décision
immédiate de sortie du nucléaire, en fermant tout de suite
les centrales et les installations les plus dangereuses ainsi que
les plus anciennes, et en n’en construisant pas de nouvelles (ce
qui inclut l’arrêt des chantiers EPR).
Une réorientation de la politique des déplacements est
indispensable pour réduire pollutions et gaz à effet de serre:
plan massif d’investissement dans les transports collectifs
urbains et interurbains privilégiant la proximité à la grande
vitesse, reconversion de l’industrie automobile vers des véhicules
moins puissants, réduction des vitesses autorisées, abandon des
projets autoroutiers et aéroportuaires, conversion des projets
de LGV coûteux en lignes à haute vitesse accessibles à tous,
aménagement du territoire et transport des marchandises
privilégiant le fret ferroviaire et maritime et les circuits
courts, développement des mobilités douces.
Une loi d’urgence écologique sera adoptée dès l’été 2012
reprenant les conclusions du Grenelle de l’Environnement
Un plan national stratégique pour la biodiversité et une
loi sur la Protection et Restauration de la Nature
La mer et le littoral feront l’objet d’une politique
nationale permettant l’avènement d’une pêche soutenable, le
développement des énergies marines renouvelables, la sortie de la
crise de l’ostréiculture et la préservation du littoral
Pour réduire les inégalités par un système fiscal plus juste,
mondialement transparent, et une protection sociale consolidée qui
réponde mieux aux aspirations de chacune. Dans ce cadre, les
revenus indécents seront limités vers le haut par un revenu
maximum, vers le bas par un revenu universel,
inconditionnel pour permettre à tous et toutes de vivre dignement.
La valeur ajoutée sera redistribuée plus équitablement entre
salariés et actionnaires et contribuera, par la suppression des
flux illicites des paradis fiscaux, à un meilleur partage mondial
des ressources de développement.
Pour assurer la transformation écologique de l’économie: Nous
favoriserons la relocalisation de l’activité, appliquerons une
éco-fiscalité qui intègre une contribution climat-énergie
efficiente et redistributive. Cette nouvelle fiscalité dictera des
normes d’accès au marché qui éliminent progressivement les produits
les plus nocifs et permettra de lutter contre l'omniprésence
publicitaire, l'incitation au gaspillage et l'obsolescence
programmée des produits.
Une économie qui offre de travailler mieux, travailler moins,
travailler tous et toutes. Celle-ci doit permettre de reconquérir
la fierté du travail, à travers la lutte contre la précarité, le
harcèlement, les temps partiels imposés notamment aux femmes. Ce
nouveau modèle doit insuffler la création massive d’emplois, non
seulement « verts », mais liés au partage du travail, et à une
redistribution des richesses.
Une mutation énergétique est impérative : Elle doit permettre
l’abandon progressif de l’utilisation des énergies fossiles, et
l’arrêt du nucléaire civil en 20 ans. Au plus tard en 2050,
la production énergétique devra reposer à 100% sur les énergies
renouvelables. Cela implique un plan national d’action pour la
sobriété et l’efficacité énergétique, la réduction des
gaspillages et de notre empreinte écologique, la prise de décision
immédiate de sortie du nucléaire, en fermant tout de suite
les centrales et les installations les plus dangereuses ainsi que
les plus anciennes, et en n’en construisant pas de nouvelles (ce
qui inclut l’arrêt des chantiers EPR).
Une réorientation de la politique des déplacements est
indispensable pour réduire pollutions et gaz à effet de serre:
plan massif d’investissement dans les transports collectifs
urbains et interurbains privilégiant la proximité à la grande
vitesse, reconversion de l’industrie automobile vers des véhicules
moins puissants, réduction des vitesses autorisées, abandon des
projets autoroutiers et aéroportuaires, conversion des projets
de LGV coûteux en lignes à haute vitesse accessibles à tous,
aménagement du territoire et transport des marchandises
privilégiant le fret ferroviaire et maritime et les circuits
courts, développement des mobilités douces.
Un plan national stratégique pour la biodiversité et une loi
sur la Protection et Restauration de la Nature
La mer et le littoral feront l’objet d’une politique
nationale permettant l’avènement d’une pêche soutenable, le
développement des énergies marines renouvelables, la sortie de la
crise de l’ostréiculture et la préservation du littoral
Pour la Culture, il faut notamment défendre les langues
régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine
immatériel, pérenniser l’emploi culturel, et innover dans les
dispositifs de l’intermittence.
Une pollinisation réciproque entre science, société et cultures
par un financement public de la recherche et de l’innovation
ambitieux, mieux ciblé et mieux évalué, l’émergence d’une
démocratie scientifique, le partage des biens communs et la
protection des droits des internautes
Une démocratie renouvelée passe par l’instauration d’une
VIème République parlementaire. Celle-ci se fera par le
biais de l’élection d’une assemblée constituante, sera régionalisée
et fédérale (fédéralisme différencié de Régions), s’appuiera sur
des systèmes électoraux proportionnels ou préférentiels
garantissant la parité et l'accession des femmes à des
postes décisionnaires. Elle mettra en place l’élection au suffrage
direct des élu-es intercommunaux/ales, ouvrira le droit de vote
aux résident-es étranger-es, rendra le référendum
d’initiative populaire possible et assurera le renforcement des
contre-pouvoirs. Le non-cumul des mandats, y compris dans le
temps, ainsi qu’un un véritable statut de l’élu-e permettra
d’ouvrir la participation politique à tous et toutes
Une Europe fédérale, démocratique et citoyenne pour relancer le
rêve européen, grâce à de nouvelles institutions, aux compétences
élargies, véritablement fédérales, élaborée par une Constituante
permettant l’expression d’une véritable citoyenneté européenne,
ainsi que la relance des discussions en vue de l'adhésion de la
Turquie et des pays de l'ex-Yougoslavie.
Un plan d'investissement massif pour la réhabilitation
thermique des bâtiments sera engagé visant les 950 000
logements rénovés BBC (bâtiment basse consommation) et 43
millions de m2 de bâtiments tertiaires par an à l’horizon 2020,
avec priorité à l’éradication de la précarité énergétique et la
rénovation des immeubles les plus énergivore
Un des premiers droits est de garantir un logement décent pour
chacun par la relance de la construction de logements (800
000 logements dont 150 000 PLAI), le renforcement de la loi SRU,
l’encadrement des loyers et du prix du foncier, l’arrêt des
expulsions et la réquisition des logements institutionnels et des
immeubles de bureaux vacants.
Une mutation énergétique est impérative : Elle doit permettre
l’abandon progressif de l’utilisation des énergies fossiles, et
l’arrêt du nucléaire civil en 20 ans. Au plus tard en 2050,
la production énergétique devra reposer à 100% sur les énergies
renouvelables. Cela implique un plan national d’action pour la
sobriété et l’efficacité énergétique, la réduction des
gaspillages et de notre empreinte écologique, la prise de décision
immédiate de sortie du nucléaire, en fermant tout de suite
les centrales et les installations les plus dangereuses ainsi que
les plus anciennes, et en n’en construisant pas de nouvelles (ce
qui inclut l’arrêt des chantiers EPR).
Un plan national stratégique pour la biodiversité et une loi
sur la Protection et Restauration de la Nature
La mer et le littoral feront l’objet d’une politique
nationale permettant l’avènement d’une pêche soutenable, le
développement des énergies marines renouvelables, la sortie de la
crise de l’ostréiculture et la préservation du littoral
Une politique nationale de santé environnementale privilégiera
la réduction des risques et le principe de précaution à la source
par un contrôle strict des produits chimiques, la réduction des
pesticides, la sortie progressive de l’incinération en lui
préférant la réduction des déchets à la source et le recyclage, ou
encore la stricte limitation des pollutions électromagnétique
Un plan d'investissement massif pour la réhabilitation
thermique des bâtiments sera engagé visant les 950 000
logements rénovés BBC et 43 millions de m2 de bâtiments
tertiaires par an à l’horizon 2020, avec priorité à l’éradication
de la précarité énergétique et la rénovation des immeubles les plus
énergivore
Un des premiers droits est de garantir un logement décent pour
chacun par la relance de la construction de logements (800
000 logements dont 150 000 PLAI), le renforcement de la loi SRU,
l’encadrement des loyers et du prix du foncier, l’arrêt des
expulsions et la réquisition des logements institutionnels et des
immeubles de bureaux vacants.
Une société éducatrice par une formation tout au long de la
vie suppose d’abord la création d’un véritable service public
de la petite enfance impliquant l’Etat, les collectivités et le
tissu associatif. Il faut aussi créer une “école fondamentale”,
de 6 à 16 ans, qui permette à tous les élèves de vivre une
expérience commune associant un haut niveau d’exigence culturelle
et la découverte du monde professionnel
Mettre l’humain au cœur d'une politique de sécurité et de
justice équilibrée, reposant sur la prévention, la dissuasion, la
sanction, la réinsertion et la médiation. Il faut créer une
police proche des territoires, disposant d'une plus forte
autonomie, tout en imposant un moratoire sur la
vidéosurveillance aussi coûteuse qu'inefficace.
Il faut garantir les droits des citoyen-nes par
l'indépendance du parquet, une augmentation des
moyens (notamment pour des pôles financiers et
environnementaux), un renforcement des droits de la défense à
toutes les étapes de la chaîne pénale (garde-à-vue, instruction,
procès, aménagement des peines), un meilleur accès au droit. Nous
lutterons contre les justices d'exception.
Nous estimons nécessaire de repenser notre modèle de
sanction. Nous voulons à la fois donner un véritable sens à la
peine par l’amélioration des conditions de détention, un numerus
clausus et un moratoire sur la construction de places de prison
supplémentaires, mais également et surtout promouvoir les
sanctions alternatives à l'incarcération et se donner les
moyens d’un véritable modèle de réinsertion.
Pour la Culture, il faut notamment défendre les langues
régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine
immatériel, pérenniser l’emploi culturel, et innover dans les
dispositifs de l’intermittence.
Un plan d'investissement massif pour la réhabilitation
thermique des bâtiments sera engagé visant les 950 000
logements rénovés BBC et 43 millions de m2 de bâtiments
tertiaires par an à l’horizon 2020, avec priorité à l’éradication
de la précarité énergétique et la rénovation des immeubles les plus
énergivore
Pour réduire les inégalités par un système fiscal plus juste,
mondialement transparent, et une protection sociale consolidée qui
réponde mieux aux aspirations de chacune. Dans ce cadre, les
revenus indécents seront limités vers le haut par un revenu
maximum, vers le bas par un revenu universel,
inconditionnel pour permettre à tous et toutes de vivre dignement.
La valeur ajoutée sera redistribuée plus équitablement entre
salariés et actionnaires et contribuera, par la suppression des
flux illicites des paradis fiscaux, à un meilleur partage mondial
des ressources de développement.
Une mutation énergétique est impérative : Elle doit permettre
l’abandon progressif de l’utilisation des énergies fossiles, et
l’arrêt du nucléaire civil en 20 ans. Au plus tard en 2050,
la production énergétique devra reposer à 100% sur les énergies
renouvelables. Cela implique un plan national d’action pour la
sobriété et l’efficacité énergétique, la réduction des
gaspillages et de notre empreinte écologique, la prise de décision
immédiate de sortie du nucléaire, en fermant tout de suite
les centrales et les installations les plus dangereuses ainsi que
les plus anciennes, et en n’en construisant pas de nouvelles (ce
qui inclut l’arrêt des chantiers EPR).
La politique agricole devra muter vers la promotion d'une
agriculture de qualité et durable, qui préserve et crée des
emplois dans l’Europe à 27 comme dans le reste du monde - où
cela reste l’activité majoritaire. Elle devra produire une
alimentation saine, sobre en énergie, et contribuer à préserver
l’environnement, au nord comme au sud. Dans cet objectif, la PAC
doit être profondément renouvelée, s’appuyer sur des critères
environnementaux et sociaux forts, sur le principe de
souveraineté alimentaire des grandes régions du monde et sur
la régulation des marchés protégeant les produits agricoles
et alimentaires de la spéculation.
Au niveau national, nous soutiendrons une gouvernance
transversale, l’installation de nouveaux agriculteurs et
agricultrices, l’appui aux circuits courts, un soutien
fort de l’agriculture biologique, une recherche agronomique et
un enseignement agricole adaptés, et un moratoire sur les
OGM.